La simplicité volontaire, c'est éliminer, réduire au maximum
ses besoins matériels : se simplifier la vie, en se mettant volontairement en rupture
relative avec la société.
La pauvreté, c'est se débarrasser de tout superflu
afin de
pouvoir se concentrer sur ce que l'on estime être le but essentiel de
l'existence.
Une certaine exiguïté elle-même
ne permet pas de recevoir toutes les richesses de ce monde.
La simplicité du bonheur ne serait-elle pas d'apprécier et
d'accepter la vie qu'on mène, de se contenter de ce qu'on a ?
La pauvreté et l’obéissance, ne serait-ce pas également
limiter notre dépendance par rapport à tous ces objets qui dépendent de nous qui ne fonctionnent pas sans
notre intervention? Voiture, ordinateur, télévision ; notre
civilisation «presse-bouton » nous envahit et nous submerge.
Choisir la simplicité, la sobriété :
expressions de la pauvreté et de l’obéissance c’est choisir et
s’ouvrir aux chemins de liberté. »